On ne peut pas traiter une personne comme un instrument, une simple ressource
Les partisans du libéralisme économique cherchent souvent à le justifier par des raisons morales fondées sur l'idéal d'un individu souverain, responsable et maître de ses choix. L'intervention de l'État serait une forme de paternalisme portant atteinte à l'autonomie des individus, à leur sens de l'initiative, à leur capacité de décider et de s'organiser par eux-mêmes.
Suis-je vraiment propriétaire de moi-même et de mes aptitudes ?
Les biens que j'ai acquis le sont-ils seulement grâce à mes aptitudes ?
=> part sociale de l'individu
Vouloir contrôler d'en haut les échanges économiques est voué à l'échec : il faut laisser faire les individus qui sont sur le terrain
L'intervention de l'État serait inefficace : l'État n'aurait pas la connaissance des situations locales, ne pourrait pas s'adapter rapidement, et ce type d'intervention n'inciterait pas les individus ou les entreprises à trouver de nouvelles solutions.
La concurrence libre serait le meilleur moyen d'obtenir un progrès économique général, qui bénéficie à tout le monde.
La concurrence libre permettrait d'abolir les privilèges de statut et les inégalités qui reposent sur des hiérarchies traditionnelles instituées.
La main invisible du marché
2) L'égalité formelle des chances : les places sociales ne sont pas réservées à un groupe particulier, elles sont ouvertes à une concurrence libre entre individus, et fondées sur les compétences des individus.
3) L'égalité réelle des chances : on compense les inégalités de départ pour que chacun parte avec les mêmes chances réelles d'accéder aux différentes places sociales.
4) Les sociétés justes au sens de Rawls : il faut aussi égaliser les places sociales ; les différences entre les places sociales ne sont justes que si elles contribuent à améliorer la situation de tout le monde et surtout des plus défavorisés.