Conscience : conscience morale "cas de conscience", "avoir mauvaise conscience", "avoir la conscience tranquille", "avoir un poids sur la conscience", "avoir sa conscience pour soi" capacité de juger du bien et du mal et de juger ses propres actes conscience psychologique "prendre conscience", "perdre conscience", "j'en ai bien conscience" une forme de connaissance directe présente à l'esprit Une forme de connaissance présente à l'esprit sur le moment présent conscience du monde extérieur / conscience de soi-même sous la forme de représentations mentales (conscience d'accès) / sous la forme de sensations, d'une expérience vécue, un certain ressenti subjectif intérieur (conscience phénoménale) conscience immédiate / conscience réfléchie premier ordre (conscience de X) / second ordre (conscience d'avoir conscience de X) Termes liés : "avoir une conscience politique"
La conscience semble rendre possible une connaissance directe, plus fiable que l'interprétation par les autres du comportement et des paroles d'un individu
Expérience : * cherchez un stylo dans votre trousse * cherchez votre moi intérieur Pourquoi est-ce différent ? Il y a une différence entre chercher un stylo dans une trousse et chercher son propre moi intérieur : - le moi n'est pas une chose extérieure qu'on peut localiser précisément dans l'espace (le cerveau ≠ le moi) - on n'a pas une idée préalable précise de ce qu'est le moi (pas de définition stable) - le moi n'a pas des contours précis qui permettraient de le saisir (indétermination du moi, caractère fluctuant du moi)
Comparaison avec le bouddhisme : https://josephsoleary.typepad.com/my_weblog/2012/12/hume-et-le-bouddhisme.html https://encyclo-philo.fr/bouddhisme-a#doctrnonsoi https://plato.stanford.edu/entries/buddha/#NonSel https://www.youtube.com/watch?v=XeZDt43Pij8
Chauvier, Stéphane. « La question philosophique de l’identité personnelle », Catherine Halpern éd., Identité(s). L'individu, le groupe, la société. Éditions Sciences Humaines, 2016, pp. 15-27. https://www.cairn.info/identites--9782361063283-page-15.htm Ceci suggère qu’on ne doit pas dire qu’une personne a une certaine conscience de soi, puisque la disparition de celle-ci ou le changement radical de son contenu entraîne la disparition de la personne. Il faut plutôt dire qu’une personne est une certaine conscience de soi, de sorte que si cette conscience de soi se trouvait radicalement changée, la personne le serait aussi.