Dans la sculpture antique, il y a des proportions à respecter pour représenter un beau corps humain : il faut respecter un canon de beauté.
Le Beau comme harmonie
II – Les limites
Deuxième partie
1) Est-il vraiment possible de définir objectivement le Beau ?
L'objection de la relativité culturelle : selon l'époque et la culture, les formes de beauté sont très différentes. Les canons de beauté ne sont-ils pas simplement l'expression des normes culturelles dominantes ?
L'objection des désaccords irréductibles : on ne voit pas comment on pourrait parvenir à un accord sur ce qui est beau.
Le procès Brâncuși
Aux Etats-Unis, la circulation des œuvres d'art ne donnait pas lieu à des frais de douanes. Mais la douane américaine a refusé de considérer comme des œuvres d'art les créations du sculpteur Brâncuși. L'affaire est jugée au tribunal en 1928.
Les colonnes de Buren (1986)
2) L'art doit-il nécessairement viser le Beau ?
Les artistes se sont intéressés aussi à la laideur, à la dysharmonie.
Dürer, Avarice (1507)
Rembrandt, Le Bœuf écorché (1507)
3) Imposer le respect d'un canon de beauté, n'est-ce pas limiter la créativité artistique ?
Les musiciens doivent-ils nécessairement respecter les règles harmoniques de la musique classique ?
Les chorégraphes doivent-ils se plier aux formes du ballet classique ?
Donner l'exemple de la musique
PRéciser :
canon : synonyme de beauté
En grec = la règle
Polyclète : statue + traité : canon
Plusieurs canons
L'harmonie se définirait objectivement par des propriétés mathématiques : régularité, symétrie, proportions numériques
Ajouter chants mongols, chants inuits + autres formes artistiques culturelles
Autres exemples sur Art et laideur :
https://docs.google.com/presentation/d/e/2PACX-1vTUR8caFnZGFwiirudNPWKqNgTD3tKMORfcIfi0NEdUlA0UKwDYglx_Ro0x4mA6C40nyLqaW0lLyFFY/pub?start=false&loop=false&delayms=60000