« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il faut et il suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question »
L'explication d'un texte doit se faire à partir du texte lui-même.
Il n'est pas nécessaire de connaître l'auteur, mais des connaissances sont nécessaires pour éclairer le sens du texte.
Il ne faut pas choisir l'explication de texte par défaut : ce n'est pas plus simple que la dissertation !
Il y a deux grandes difficultés dans l'explication de texte : éviter la paraphrase et éviter le contresens.
Pour cela, il faut faire une lecture active et méthodique du texte
Pour expliquer le texte, il faut :
I – Lecture globale
La lecture globale du texte est une lecture active qui cherche à saisir :
= La méthode NPQT
On souligne les termes importants (notamment : les termes techniques, les termes récurrents).
On utilise des couleurs (ou des traits différents) pour repérer les termes qui se rapportent à une même notion, ou à une même opposition.
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
Liste des notions du texte :
Le plan doit être linéaire : on suit la chronologie du texte (on ne fait pas un plan thématique).
On repère deux à quatre parties au maximum dans le texte.
Pour dégager le plan, on peut s'aider de certains indicateurs :
C'est avant tout le sens qui doit guider le repérage des parties (1 partie = 1 même idée).
On utilise des accolades dans la marge et on marque dans le texte la séparation entre les parties.
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
« Sur quoi repose l'identité de la personne ? – Pas sur la matière du corps, puisqu'elle devient autre au bout de quelques années. Pas sur la forme de cette même matière, puisqu'elle change dans son ensemble et dans toutes ses parties, à l'exception toutefois de l'expression du regard, à laquelle on reconnaît encore une personne même après de longues années ; ce qui prouve que, en dépit de tous les changements que le temps a provoqués en cette personne, il reste cependant en elle quelque chose d'absolument immuable, et c'est précisément cette chose qui nous permet de le reconnaître encore après un si long intervalle […] ; il en va pareillement pour nous-mêmes ; car, aussi vieux que nous devenions, nous sentons intérieurement que nous sommes restés en tout point le même que celui que nous étions dans notre jeunesse, dans notre enfance. […] – On admet que l'identité de la personne repose sur celle de sa conscience. Mais, si nous entendons sous le terme de conscience seulement la remémoration cohérente du cours de la vie, alors celle-ci n'y suffit pas. Sans doute, dans le meilleur des cas, en savons-nous plus sur le cours de notre vie que sur un roman que nous avons lu jadis ; mais ce que nous en savons reste cependant extrêmement peu de chose. Les événements principaux, les scènes les plus intéressantes sont restés imprimés ; quant au reste, pour un événement gardé en mémoire, mille autres ont été oubliés. Plus nous vieillissons, plus les choses passent sans laisser de trace. […] Mais l'identité de la personne n'en est pas perdue pour autant. Elle repose sur une volonté identique et sur le caractère immuable de celle-ci. C'est aussi elle qui rend l'expression du regard immuable. L'homme réside dans le cœur et non dans la tête. […] Notre véritable moi, le noyau de notre être […] ne connaît au fond rien d'autre que le vouloir et le non-vouloir, la satisfaction et la non-satisfaction, avec toutes les modifications de ce qu'on appelle sentiments, affects et passions. »
On donne un titre à chaque partie, et on distingue 2 à 4 sous-parties dans chaque partie : il s'agit le plus souvent d'étapes successives bien distinctes dans le texte, mais on peut parfois dégager deux aspects entremêlés dans le texte.
On vérifie l'organisation du propos : il doit y avoir une progression logique.
A. Le corps n'est pas ce qui définit notre identité personnelle
B. Ce qui fait notre identité se trouve plutôt dans notre intériorité psychique
C. Ce n'est pas la mémoire qui définit l'identité profonde d'un individu
D. L'identité profonde se définit par la volonté, le caractère psychique interne d'une personne
La question directrice doit porter sur la ou les deux notions principales du texte.
On vérifie que c'est bien cette question qui guide l'ensemble du texte.
Attention : la question n'est généralement pas dans le texte, et il faut dans tous les cas la formuler par soi-même.
La thèse est la réponse de l'auteur à la question directrice.
On la formule par soi-même : on ne recopie pas une phrase du texte.
La thèse doit être précise : elle doit contenir un maximum de notions du texte.
Pour mieux comprendre la thèse de l'auteur, il faut aussi comprendre ce à quoi l'auteur s'oppose.
Question directrice
Qu'est-ce qui constitue notre identité personnelle, notre moi véritable ?
Thèse
L'identité personnelle ne se trouve pas dans les caractéristiques physiques du corps, elle se trouve dans l'intériorité psychique : le moi véritable se définit par la volonté et le caractère de l'individu, qui s'expriment dans nos manières d'agir et de réagir
II – Lecture fine
Pour la lecture fine, on va garder le CAP : Citation / Analyse / Problèmes
III – Rédaction
L'introduction se rédige en trois temps :
Pour le développement, on fait une partie pour chaque partie du texte.
On suit le texte de manière linéaire et pour chaque sous-partie, on garde le CAP : Citation / Analyse / Problèmes.
On termine par une transition vers la sous-partie ou partie suivante : le lien logique doit être clair.
Il est possible de faire une partie supplémentaire de discussion du texte, mais cette partie ne doit pas être un prétexte pour parler d'autre chose ou pour réciter son cours. Il faut discuter un ou deux enjeux importants du texte. On peut :
La conclusion se rédige en deux temps :
Ajouter : parfois pas de sous-parties