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Introduction à la philosophie

Les objectifs de ce cours

  1. Comprendre l'essentiel de ce qu'il faut faire en philosophie : poser les bases de la méthode 🧱
  2. Comprendre comment on va fonctionner ensemble dans l'année 📜
  3. Développer une envie de faire de la philosophie 😃

Le diaporama, support du cours

Les connaissances à maîtriser

Niveau 1

  • Les quatre démarches en philosophie : analyser, problématiser, argumenter et mobiliser ses connaissances. Les connaître et savoir les définir, connaître la question-clef associée à chacune des ces démarches.

Niveau 2

  • Les analogies pour mieux comprendre ces démarches : regarder ses propres lunettes, être comme un taon qui pique un cheval un peu mou, placer les idées sur une balance, digérer et non pas vomir ce qu'on a appris. Savoir expliquer le sens de ces analogies.

Niveau 3

  • Les moqueries classiques contre la philosophie : l'histoire de Thalès ou la représentation de Socrate dans Les Nuées d'Aristophane.

Schéma récapitulatif

Schéma récapitulatif du cours

Questions de révision

Niveau 1

  1. Quelles sont les quatre démarches importantes en philosophie ? Pour chaque démarche, quelle est la question qu'il faut se poser ?
    En philosophie, les quatre démarches importantes sont : analyser, problématiser, argumenter et mobiliser ses connaissances. Pour analyser, il faut se demander : « Qu'est-ce que cela veut dire ? ». Pour problématiser, il faut se demander : « Est-ce vraiment si simple ? ». Pour argumenter, il faut se demander : « Qu'est-ce qui permet de dire cela ? ». Pour mobiliser ses connaissances, il faut se demander : « Comment approfondir ? ».

Niveau 2

  1. On peut dire que faire de la philosophie, c'est comme regarder ses propres lunettes. Qu'est-ce que cela veut dire ?
    Regarder ses propres lunettes, c'est examiner les idées avec lesquelles on pense, afin de chercher à les rendre plus claires et plus précises : cela revient à analyser ses idées.
  2. On peut dire que faire de la philosophie, c'est comme être un taon qui pique un cheval un peu mou. Qu'est-ce que cela veut dire ?
    Cette image désigne la démarche de Socrate. Être comme un taon qui pique un cheval un peu mou, c'est réveiller son esprit critique et questionner ce qui nous semble évident : cela revient à problématiser.
  3. On peut dire que faire de la philosophie, c'est comme placer les idées sur une balance. Qu'est-ce que cela veut dire ?
    Épictète propose cette image de la balance. Placer une idée sur une balance, c'est examiner les arguments et les objections afin de déterminer si l'idée est convaincante : cela revient à argumenter.
  4. Comme le dit Épictète, il ne faut pas vomir ce qu'on a appris, mais le digérer. Quel est le sens de cette image ?
    Vomir ce qu'on a appris, ce serait simplement recracher ses connaissances, sans les avoir intégrées, et sans organisation. Digérer ce qu'on a appris, c'est s'approprier des connaissances afin de les faire siennes et pouvoir ainsi les mobiliser pour développer sa propre réflexion.

Niveau 3

  1. Quelle est l'histoire que raconte Platon à propos de Thalès ? Quel est le sens de cette histoire ?
    Thalès se promène en regardant les étoiles et tombe dans un puits parce qu'il regardait le ciel au lieu de regarder ses pieds. Cette histoire illustre une moquerie classique contre la philosophie qui serait une réflexion trop abstraite et déconnectée du réel.
  2. Comment Aristophane représente-t-il Socrate dans Les Nuées ? Quel est le sens de cette image ?
    Dans Les Nuées, Aristophane représente Socrate suspendu en l'air dans un panier. Cette image illustre une moquerie classique contre la philosophie qui serait une réflexion trop abstraite et déconnectée du réel.

Exercices

Petits exercices

Sujets d'application

  1. Réfléchir, est-ce dire non ?
    Un exemple d'utilisation du cours :

    On peut dire que réfléchir, c'est dire non, car réfléchir c'est dire non aux idées reçues, aux premières idées que nous avons. Réfléchir c'est dépasser l'opinion immédiate.

    Plus précisément, il s'agit d'abord de dire non aux idées vagues et confuses : réfléchir de manière critique, c'est comme regarder ses propres lunettes, c'est-à-dire examiner ses idées et chercher à clarifier le sens des notions que l'on utilise. Il faut comprendre de quoi on parle exactement, définir précisément les termes que l'on utilise, ce qui revient à analyser ses idées.

    Il faut également dire non aux idées simplistes : réfléchir véritablement, c'est remettre en question les idées étroites qui évacuent la complexité du réel. Comme Socrate, il s'agit d'être comme un taon qui pique un cheval un peu mou. Il faut réveiller son esprit critique, être conscient des difficultés et questionner nos prétendues certitudes, ce qui revient à problématiser.

    Enfin, il faut dire non aux idées affirmées sans justification. Il ne faut pas en rester simplement à donner son avis. Il faut, comme l'indique Épictète, placer les idées sur la balance, c'est-à-dire qu'il faut examiner les raisons qui soutiennent une affirmation et les objections qu'on peut faire contre cette idée : il faut faire un travail d'argumentation.

    Par conséquent, si réfléchir c'est analyser ses idées, problématiser et argumenter, et si cela revient à dire non aux idées vagues et confuses, non aux idées simplistes et non aux idées sans justification, alors on peut effectivement dire que réfléchir c'est dire non. (245 mots)

    Point méthode
    Construire un raisonnement en philosophie, c'est, le plus souvent, chercher les étapes qui permettent de passer d'une notion du sujet (p.ex. : “réfléchir”) à une autre (p.ex. : “dire non”)
  2. Peut-on apprendre à penser ?
  3. Faut-il faire de la philosophie ?
  4. La philosophie est-elle abstraite ?

Pistes d'approfondissement

Mieux comprendre le personnage de Socrate

  1. Lire cet article de D. Guillon-Legeay : « Socrate : le père de la philosophie »
  2. Consulter cette page sur le blog de Simone Manon
  3. Lire ce cours sur Socrate que j'avais fait en 2013-2014.

D'autre lectures pour s'initier à la philosophie

  1. Initiation à la philosophie : conseils de lecture (si vous visez une prépa l'année prochaine : il faut commencer à lire quelques classiques de l'histoire de la philosophie)
  2. Lire un ensemble de textes sur la philosophie comme réflexion critique
  3. Lire un texte fondamental de Platon : L'Apologie de Socrate

Séquence 1 : Éthique et philosophie morale

Question directrice : Qu'est-ce qu'une vie bonne ?

Le diaporama, support du cours

Chapitre 1 : Le bonheur

Q1 – Peut-on savoir ce qu'est le bonheur ?

Objectifs de ce cours

  1. Être capable de définir la notion de bonheur 🔵
  2. Comprendre l'opposition principale entre Kant et les sagesses antiques 🔴
  3. Comprendre comment on construit son argumentation dans une sous-partie de dissertation 🟢

Situation initiale

Mini-reportage sur une personne qui est chief happiness officer

Lectures préalables

Texte 1 : Kant

« Le concept de bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu’a tout homme d’arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut. La raison en est que tous les éléments qui font partie du concept du bonheur sont dans leur ensemble empiriques, c’est-à-dire qu’ils doivent être empruntés à l’expérience, et que cependant pour l’idée du bonheur un tout absolu, un maximum de bien-être dans mon état présent et dans toute ma condition future, est nécessaire. Or il est impossible qu’un être fini, si perspicace et en même temps si puissant qu’on le suppose, se fasse un concept déterminé de ce qu’il veut ici véritablement. Veut-il la richesse ? Que de soucis, que d’envie, que de pièges ne peut-il pas par là attirer sur sa tête ! Veut-il beaucoup de connaissance et de lumières ? Peut-être cela ne fera-t-il que lui donner un regard plus pénétrant pour lui représenter d’une manière d’autant plus terrible les maux qui jusqu’à présent se dérobent encore à sa vue et qui sont pourtant inévitables, ou bien que charger de plus de besoins encore ses désirs qu’il a déjà bien assez de peine à satisfaire. […] Bref, il est incapable de déterminer avec une entière certitude d’après quelque principe ce qui le rendrait véritablement heureux : pour cela il lui faudrait l’omniscience. […] [L]e problème qui consiste à déterminer de façon sûre et générale quelle action peut favoriser le bonheur d'un être raisonnable est un problème tout à fait insoluble ; il n'y a donc pas à cet égard d'impératif qui puisse commander, au sens strict du mot, de faire ce qui rend heureux, parce que le bonheur est un idéal non de la raison mais de l'imagination […]. » (Kant, Fondements de la métaphysique de mœurs)

Texte 2 : Hadot sur les sagesses antiques

« [Pour les philosophes de l'Antiquité], la philosophie ne consiste pas dans l'enseignement d'une théorie abstraite, encore moins dans une exégèse de textes, mais dans un art de vivre, dans une attitude concrète, dans un style de vie déterminé, qui engage toute l'existence. L'acte philosophique ne se situe pas seulement dans l'ordre de la connaissance, mais dans l'ordre du “soi” et de l'être : c'est un progrès qui nous fait plus être, qui nous rend meilleurs. C'est une conversion qui bouleverse toute la vie, qui change l'être de celui qui l'accomplit. Elle le fait passer d'un état de vie inauthentique, obscurci par l'inconscience, rongé par le souci, à un état de vie authentique, dans lequel l'homme atteint la conscience de soi, la vision exacte du monde, la paix et la liberté intérieures.
Pour toutes les écoles philosophiques, la principale cause de souffrance, de désordre, d'inconscience, pour l'homme, ce sont les passions : désirs désordonnés, craintes exagérées. La domination du souci l'empêche de vivre vraiment. La philosophie apparaîtra donc, en premier lieu, comme une thérapeutique des passions. » (Pierre Hadot, Exercices spirituels et philosophie antique)

Le diaporama, support du cours

Les connaissances à maîtriser

Niveau 1

  • La distinction entre bonheur et plaisir
  • Kant : le bonheur comme idéal, non de la raison, mais de l'imagination
  • Les sagesses antiques : l'importance de la réflexion sur la vie bonne

Niveau 2

  • L'exemple du métier de “happiness officer”
  • Un exemple de film ou de roman qui montre un personnage déçu après avoir pourtant réalisé ce qu'il désirait
  • La philosophie comme “thérapie des désirs”

Niveau 3

  • Le paternalisme : définition, arguments pour et objections
  • La notion de “conception normative du bonheur”

Questions de révision

Niveau 1

  1. Quelles sont les différences entre le bonheur et le plaisir ?
  2. Kant affirme que « le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l'imagination ». Quel est le sens de cette idée ?
  3. D'après les sagesses antiques, il est important de réfléchir à ce qu'est une vie vraiment bonne. Qu'est-ce que cela veut dire ?

Niveau 2

  1. Il existe un nouveau métier que l'on appelle : “happiness officer”. Que fait-on dans ce métier ? Que pensez-vous de ce métier ?
  2. Choisissez un exemple de film ou de roman qui montre un personnage déçu après avoir pourtant réalisé ce qu'il désirait. Montrez que l'on peut proposer deux interprétations très différentes de cet exemple, selon que l'on se place dans la perspective de Kant ou dans la perspective des sagesses antiques. Quelle est la meilleure interprétation de cet exemple d'après vous ?
  3. D'après les sagesses antiques, la philosophie devrait surtout être une forme de thérapie des désirs. Quel est le sens de cette métaphore médicale ?

Niveau 3

  1. Qu'est-ce que le paternalisme ?
  2. Qu'est-ce qui semble pouvoir justifier le paternalisme ?
  3. Pourquoi le paternalisme semble-t-il critiquable ?
  4. Qu'est-ce qu'une conception normative du bonheur ? D'après vous, est-ce légitime de défendre une conception normative du bonheur ?

Exercices

Petits exercices

Sujets d'application

  1. Le bonheur est-il une affaire privée ?
  2. Suffit-il de réaliser ses désirs pour être heureux ?
  3. Le bonheur dépend-il de nous ?
  4. Le bonheur peut-il s’apprendre ?
  5. La réflexion est-elle un obstacle au bonheur ?

Pistes d'approfondissement

Les conceptions normatives du bonheur et la critique du paternalisme

  1. Lire cet article sur l'injonction au bonheur que véhiculent les “mères parfaites” sur Instagram
  2. Regarder la vidéo de la chaîne Méta sur la dictature du bonheur
  3. Consulter ce lien sur le bonheur comme norme sociale et économique
  4. Regarder ce documentaire « La recherche du bonheur tourne-t-elle à l’obsession ? »
  5. Lire le livre Happycratie d'Eva Illouz, ou bien seulement des extraits sélectionnés (me les demander)

Les sagesses antiques

  1. Lire ce texte de Pierre Hadot sur la manière dont les sagesses antiques conçoivent le rapport à avoir avec le temps
  2. Lire des extraits du livre de Martha Nussbaum, The Therapy of Desire: Theory and Practice in Hellenistic Ethics (me les demander)

Q2 – Désirer, est-ce souffrir ?

Objectifs de ce cours

  1. Comprendre différentes formes possibles de désir 🔵
  2. Comprendre l'opposition principale entre Schopenhauer et Épicure 🔴
  3. Commencer à comprendre comment on problématise une question dans l'introduction de la dissertation 🔴

Situation initiale

Lectures préalables

Texte 1 : Schopenhauer

« Tout vouloir naît du besoin, donc du manque, donc de la souffrance ; la satisfaction y met un terme ; mais pour un souhait satisfait, au moins dix se trouvent frustrés ; en outre la convoitise dure longtemps, ses exigences sont sans fin ; la satisfaction, elle, est brève et chichement comptée. Or ce contentement final n'est lui-même qu'apparent : le souhait satisfait donne aussitôt lieu à un autre souhait ; le premier est une illusion qui a été reconnue, le second une illusion qui ne l'a pas encore été. Aucun objet atteint par le vouloir ne peut procurer un contentement durable, définitif : l'objet sera toujours pareil à l'aumône qui, jetée au mendiant, lui permet de vivoter aujourd'hui en remettant son tourment à demain. — C'est pourquoi, aussi longtemps que notre conscience est remplie par notre volonté, aussi longtemps que nous cédons à l'élan des souhaits avec l'espoir et la crainte incessante qui lui sont associés, aussi longtemps que nous sommes sujets du vouloir, nous ne connaîtrons jamais ni bonheur durable ni repos. [...] Ainsi, le sujet du vouloir se trouve continuellement attaché sur la roue tournante d'Ixion, il remplit éternellement le tonneau des Danaïdes, il est Tantale subissant ses éternels supplices. » (Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, Livre III, §38)

Texte 2 : Épicure

« Il faut se rendre compte que parmi nos désirs les uns sont naturels les autres vains […] Et en effet une théorie non erronée des désirs doit rapporter tout choix et toute aversion à la santé du corps et à l’ataraxie de l’âme, puisque c’est là la perfection même de la vie heureuse. Car nous faisons tout afin d’éviter la douleur physique et le trouble de l’âme. Lorsqu’une fois nous y avons réussi, toute l’agitation de l’âme tombe, l’être vivant n’ayant plus à s’acheminer vers quelque chose qui lui manque […] C’est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. […] Tout plaisir, pris en lui-même et dans sa nature propre est donc un bien, et cependant tout plaisir n’est pas à rechercher pareillement, toute douleur est un mal, et pourtant toute douleur ne doit pas être évitée. En tout cas, chaque plaisir et chaque douleur doivent être appréciés par une comparaison des avantages et des inconvénients à attendre. […] C’est un grand bien à notre avis que de se suffire à soi-même, non qu’il faille toujours vivre de peu, mais afin que si l’abondance nous manque, nous sachions nous contenter du peu que nous aurons, bien persuadés que ceux-là jouissent le plus vivement de l’opulence qui ont le moins besoin d'elle, et que tout ce qui est naturel est aisé à se procurer, tandis que ce qui ne répond pas à un désir naturel est malaisé à se procurer. […] Quand donc nous disons que le plaisir est le but de la vie, nous ne parlons pas des plaisirs voluptueux et inquiets, ni de ceux qui consistent dans les jouissances déréglées, ainsi que l’écrivent des gens qui ignorent notre doctrine, ou qui la combattent et la prennent dans un mauvais sens. Le plaisir dont nous parlons est celui qui consiste, pour le corps, à ne pas souffrir et, pour l’âme, à être sans trouble. » (Épicure, Lettre à Ménécée)

Le diaporama, support du cours

Exercices

Petits exercices

  1. Analyse d'une image publicitaire
  2. Analyse de la comparaison avec un tonneau percé
  3. Distinction entre l'hédonisme radical et l'hédonisme d'Épicure
  4. Reconstitution du schéma sur les désirs vains
  5. Attitude à avoir vis-à-vis des désirs vains et des désirs naturels

Sujets d'application

  1. Le progrès technique rend-il heureux ?
  2. Le bonheur n'est-il qu'une illusion ?
  3. Le désir est-il la marque de notre imperfection ?
  4. Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ?
  5. Satisfaire tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ?
  6. La réflexion est-elle un obstacle au bonheur ?
  7. Le bonheur peut-il s’apprendre ?
  8. Y a-t-il des désirs naturels ?

Pistes d'approfondissement

Sur le désir comme manque, frustration et sur le désir d'avoir toujours plus

  1. Lire cette analyse très précise de la publicité de Dior
  2. Faire l'analyse d'une image publicitaire
  3. Découvrir l'analyse que Baudrillard propose de la société de consommation sur le site Philitt : « Baudrillard ou le triomphe du superflu »
  4. Voir d'autres vidéos d'analyse de jeux vidéo sur la chaîne Game Spectrum
  5. Voir d'autres vidéo d'analyse d'applications, dans la série Dopamine

Sur Épicure

  1. Une émission des Nouveaux chemins de la connaissance : « L’hédonisme antique ou le calcul des plaisirs »
  2. Un schéma sur les remèdes contre la crainte des dieux et la crainte de la mort
  3. Un document à propos des mouvements contemporains de “la simplicité volontaire”, qui se rapprochent en partie de la philosophie d'Épicure

Q3 – Que pouvons-nous face au tragique de l'existence ?

Situation initiale

Tableau de Philippe de Champaigne, Vanité avec un crâne humain, une fleur, un sablier

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Q4 – Le bonheur est-il le bien suprême ?

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Chapitre 2 : La morale, le devoir

Q1 – Y a-t-il des vérités en morale ?

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Q2 – Comment peut-on savoir ce qui est bien et ce qui est mal ?

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Séquence 2 : Philosophie du sujet

Chapitre 3 : Le libre arbitre

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Q1 – L'expérience de l'action volontaire est-elle une preuve du libre arbitre ?

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Q2 – Nos choix sont-ils déterminés par des facteurs que nous ne maîtrisons pas ?

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Chapitre 4 : L'identité

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T1 – Locke

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T2 – Sartre

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Séquence 3 : Philosophie de la culture

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Chapitre 5 : L'art

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Q1 – L'artiste n'obéit-il à aucune règle ?

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Q2 – Qu'est-ce que l'art nous apporte ?

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Chapitre 6 : La technique

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Q1 – La technique permet-elle de maîtriser la nature ?

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Q2 – Le développement technique transforme-t-il les êtres humains ?

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Chapitre 7 : Le langage

Q1 – Le langage permet-il de tout dire ?

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Q2 – Le langage exerce-t-il un pouvoir sur nous ?

Le diaporama, support du cours

Séquence 4 : Philosophie sociale et politique

Chapitre 8 : Œuvre suivie (Rousseau, Discours sur l'économie politique)

Œuvre étudiée : Rousseau, Discours sur l'économie politique, I-II

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Chapitre 9 : La politique

Q1 - De quel droit l'État exerce-t-il un pouvoir sur nous ?

Le diaporama, support du cours

Q2 - Qu'est-ce que la justice sociale ?

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Séquence 5 : Épistémologie et métaphysique

Chapitre 10 : La vérité

Q1 - Peut-on dire « à chacun sa vérité » ?

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Q2 - Faut-il douter de tout ?

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Révisions

Avez-vous tout d'abord des bonnes pratiques pour vos révisions ? : Faites ce sondage.

Vous trouverez dans cette catégorie différents outils pour réviser le cours :

Les philosophes vus en cours

Vous trouverez ci-dessous une liste des philosophes vus en cours, mais vous pouvez aussi accéder à une frise chronologique générale des philosophes.

Philosophie antique et médiévale

  • Thalès (-625 / –545)
    • Introduction à la philosophie
      • L'histoire de Thalès perdu dans ses pensées et qui tombe dans un puits
  • Socrate (-470, -399)
    • Introduction à la philosophie
      • Être comme un taon qui pique un cheval un peu mou
  • Les sagesses antiques
    • Peut-on savoir ce qu'est le bonheur ? (Chapitre 1 / Question 1)
      • La réflexion sur la vie bonne
  • Épicure (-341, -270)
    • Désirer est-ce souffrir ? (Chapitre 1 / Question 2)
      • Le simple plaisir d'exister plutôt que les désirs vains
  • Épictète (50, 135)
    • Introduction à la philosophie
      • Placer les idées sur la balance
      • Digérer, et non pas vomir, ce qu'on a appris
      • Devenir un·e athlète de la pensée
    • Que pouvons-nous face au tragique de l'existence ? (Chapitre 1 / Question 3)
      • Accepter ce qui ne dépend pas de nous / Maîtriser ce qui dépend de nous : être comme un roc face aux vagues

Philosophie moderne et contemporaine

  • Pascal (1623-1662)
    • Que pouvons-nous face au tragique de l'existence ? (Chapitre 1 / Question 3)
      • Tragique de l'impuissance, tragique de l'insignifiance, divertissement
  • Kant (1742-1804)
    • Peut-on savoir ce qu'est le bonheur ? (Chapitre 1 / Question 1)
      • Le bonheur comme idéal de l'imagination
  • Schopenhauer (1788,1860)
    • Désirer est-ce souffrir ? (Chapitre 1 / Question 2)
      • Le désir comme souffrance

Méthodologie et devoirs

Méthode de la dissertation

Méthode de l'explication de texte

Travail au brouillon

Ci-dessous : rappel de ce qu'il faut faire. Pour le détail, voir les points méthodes à ce propos dans les deux cours suivants :

  1. Cours sur le texte de Locke
  2. Cours sur le texte de Sartre

Lecture globale du texte

  • Dégager les notions importantes et le thème du texte
  • Formuler la question directrice et la thèse
  • Repérer et formuler le plan du texte

Lecture fine du texte

Pour chaque partie du texte, les démarches essentielles sont :

  • L'analyse du texte (« Qu'est-ce que cela veut dire ? ») et l'argumentation en faveur du texte (« Qu'est-ce qui permet de dire cela ? »)
  • La problématisation du texte (« Est-ce si simple ? »)

Et, pour approfondir ces démarches, il faut mobiliser ses connaissances :

  • Pour l'analyse et l'argumentation du texte, on utilise du vocabulaire philosophique, des définitions, des distinctions, et on essaie de trouver un exemple afin de dégager le sens concret de ce que dit l'auteur.
  • Pour la problématisation, on essaie de trouver une référence à un·e autre philosophe ou, de manière plus générale, à une autre perspective philosophique qui permet de montrer qu'on peut penser autrement et que ce n'est pas si simple.

Rédaction de l'explication

Modèle d'explication rédigée

Moteurs de recherche

Sélection de chaînes vidéo

Vous trouverez sur ce site une sélection de chaînes vidéo et de podcasts, sur la philosophie, mais aussi sur d'autres disciplines avec une perspective qui peut aussi nous intéresser en philosophie :

https://eyssette.github.io/ressources-generales-enseignement-philosophie/chaines-video-interessantes